Aurélie Bégat - Rédactrice web

Comment écrire sur un sujet qui ne vous inspire pas en 5 points


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C’est l’angoisse ! On vous a commandé ou demandé d’écrire sur un sujet qui ne vous plaît pas, ne vous intéresse pas… Vous vous dites « Aïe ! j’aurais dû refusé, dire non ! ». Bref, vous êtes engagé jusqu’au cou et même peut-être qu’on attend plus que vous pour le lancement du site. Ce n’est plus le moment de reculer : il faut bosser et se mettre à son clavier, même à reculons.

Rassurez-vous, cela m’est déjà arrivé et tous les rédacteurs en font l’expérience. Au cours de cet article, je vais vous évoquer un sujet sur les cartouches d’encre qui ne m’avait pas franchement emballé et pourtant, j’y suis parvenue, après plusieurs semaines de proscrastination. Voici en 5 points, des idées pour vous aider à outre passer votre manque d’inspiration.

Analyser sa cible

On le dit et on le répète, mais en tant que rédacteur, la cible est primordiale. J’écris pour qui ? Des professionnels, des clients, des jeunes, des personnes expertes dans le sujet ? Qui va me lire ?

Pour mon sujet sur les cartouches d’encre, je devais toucher à la fois une clientèle de particuliers pour acheter des consommables pour leur consommation personnelle et des entreprises pour fournir leurs appareils. Suite à ce constat, je suis donc partie sur plusieurs créneaux :

  • L’écologie, parce qu’aujourd’hui le respect de l’environnement touche aussi bien les particuliers que les professionnels.
  • Les économies. Tout le monde sait que les consommables pèsent lourd sur le budget bureautique. Il existe différents types de consommables et même des astuces pour moins dépenser.
  • Les nouvelles technologies. Le monde de l’imprimante est en pleine révolution en matière d’impression 3D. On ne sait pas vers quoi l’entreprise va évoluer au cours de prochains mois, alors autant avoir une projection sur l’avenir et proposer un contenu à la page.

  • Elargir sa recherche

    Ne vous cantonnez pas à l’évident. Si le sujet paraît peu inspirant et simpliste, de nombreuses problématiques annexes peuvent être à traiter.

    En matière de cartouches d’encre, j’ai fait des recherches sur :

    • La législation.
    • Le traitement des déchets.
    • La toxicité de l’encre et la pollution.
    • La montée de l’encre végétale comme le soja et la problématique parallèle avec la production de soja OGM.
    • Le mode de fabrication de l’encre.
    • Le recyclage des matériaux.
    • Les plans de respect de l’environnement de certaines grandes entreprises comme les banques…
    • Se mettre dans la peau du client

      Changez votre vision sur le client ! Au début, on se dit « et ben, il bosse dans un domaine qui ne m’inspire pas, ça doit être barbant ! ». Son entreprise c’est toute sa vie, il a bâti cela de ses mains et il vient vous voir pour mettre en valeur son activité aux yeux de tous sur la toile.
      Il peut peut-être en parler pendant des heures, mais ne parvient pas à mettre à l’écrit, toute l’étendue de ses services. Dites-vous que c’est hyper enthousiasmant de mettre en valeur une entreprise ou un secteur, tout en gardant un œil réaliste sur les pratiques !

      A force de faire mes recherches, j’ai fini par aimer travailler sur le sujet des cartouches d’encre. En perpétuelle évolution, le secteur change pour s’adapter aux nouvelles machines. Les marques cherchent à barrer la route aux cartouches compatibles. Ultra technique, le secteur n’a pas fini de faire parler de lui.

      Penser à votre lecteur

      Si le lecteur atterrit sur votre page, sauf catastrophe de référencement, le sujet l’intéresse et le sensibilise. Votre contenu doit avoir une valeur ajoutée et lui faire apprendre des choses. Vos lecteurs sont des personnes intelligentes et aiment être traitées comme telles.

      Lorsque je cherche des informations, je ne me limite pas et ne m’auto-censure jamais. Ce n’est pas parce que le sujet est complexe ou qu’il n’intéresse pas, qu’il faut le réduire à un sujet bateau. Certes, il faut le simplifier et le vulgariser sans perdre son essence, mais si vous sentez dépasser par la complexité, vous pouvez dégainer votre lien vers un article d’un expert. Le lien sera légitime pour :

    • 1/ Le rédacteur.
    • 2/ Le lecteur qui veut en savoir plus.
    • 3/ Le moteur de référence, qui renvoie vers un article d’autorité.
    • Privilégier la qualité à la quantité

      Ne pas promettre la lune au client est une règle d’or. Quand on n’a plus rien à dire, on termine son article d’un point final. Avec trop de blabla, on finit par diluer son message et perdre son lecteur en route.

      Pour les articles sur les cartouches d’encre, je devais écrire des pages entre 2500 et 3000 mots. Je suis parvenue à m’approcher autour des 2180 mots, ce qui est tout à fait honorable. Le client doit comprendre que la qualité du texte ne se fait pas au « poids », mais bien au cheminement intellectuel et au déroulement qui fait partie le lecteur d’un point pour l’emmener vers une destination qui lui est inconnue.


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